lundi 19 septembre 2011

Tous les matins du monde.

J’ai toujours rêvé de voir un film qui me rappellerai l’intensité d’un coma cérébral, vous cherchiez aussi et bien  Alain Corneau la fait, mais il ne fût pas seul dans cette quête insensée, en effet la majeure partie du mérite revient à Pascal Quignard (auteur tellement célèbre que le correcteur automatique pense que j’ai oublié comment écrire).
Je parle évidemment de Tous les matins du monde ! Avant de parler clairement du film je dois parler du livre (collaboration des deux lascars, sortis la même année), voici rapidement un résumé :

Un musicien veuf élève ses filles et joue de la viole, il casse une chaise et aussi une viole, insulte quelques personnes et parle à une hallucination.

Petite remarque personnelle : Ce livre, hormis pour certaines marque de style et l’orthographe, aurez aussi bien pu être écrit par un gamin de 13 ans faisant une rédaction. En effet aucun saut de ligne, des phrases de tout au plus 10 mots, des enchaînements d’idées sans réels liens. Un gros bordel en somme, ennuyeux qui plus est.

J’espère que vous avez suivit car le livre se limite à ceci. La question maintenant c’est : comment ont-ils puent en faire un film ? Film qui je le rappelle, a eu un grand succès.


On passera sur le fait que le film à quelques différences avec le livre, c’est normal, une reproduction trop fidèle aurait sûrement fait s’endormir la caméra (attends, c’est possible ça ?). On à le droit à un changement de narrateur, des passages (à peu près 3) coupés, d’autres rajoutés.

Parlons d’un passage rajouté en particulier, contexte : une cuisine, deux filles, du thé, du repassage et un poisson vivant (si, si).  Cette scène remplace un passage du livre où Toinette (un des personnages) demande la charité d’une relation sexuelle à Marin Marais (un des quatre personnages, oui il n’y a que quatre personnages). Sûrement trop choquant pour l’époque (1991 sortie du film), où alors le réalisateur a essayé d’être subtil là ou l’auteur ne fait aucun effort.

Le terme film est quand même assez exagéré, personnellement un roman photo commentée en polonais aurait eu plus de charme que ça. Au bout d’un certain temps vous allez sursautez à chaque mouvement des personnages « les images s’animent ! AHHHH c’est sataneries ».

Je ne vais pas parler de tout le film puisque comme dit précédemment, il est long et… laxatif.


Revenons un peu au livre, la façon d’écrire dans ce livre est ce qu’il y a de pire, est ce que c’est ce personnage qui à parlé ou l’autre pourquoi on passe de l’art de la viole à la façon de cuire le thé ??
Autant de questions qui vont se fixer dans le fond de votre esprit, comme moi, le premier réflexe « ah mais j’vais tout lire et j’comprendrai » mais non, on comprend toujours rien. Je l’ai relu 3 fois ce livre essayant de lui donner de multiples sens et messages cachés. Et bien conclusions : n’en cherchez pas, c’est un récit tout ce qu’il y a de plus linéaire, sans aucune subtilité, écrit gros et sans aucun putain de saut de ligne. Lisez Tous les matins du monde, si vous vous êtes toujours demandé ce que c’était d’être en état végétatif. Et le pire de tout c’est que ce livre est au programme de littérature en Terminale, il y a de quoi rêver, depuis le collègue on essaye de nous faire lire des grands auteurs avec 40 analyses par page et on arrive en fin de second cycle avec, ce machin.
Quel est l’intérêt ? Je ne sais pas
« Oh con ! Faut qu’on trouve un livre avec un film pour les TL ! Oh tu sors des toilettes, t’es constipé ou quoi ? »
« Nan on ma passé un livre, et c’est le seul endroit sûr pour le lire, et encore t’as pas vu le film. »
« Hey mais c’est parfait ça je note ! Maintenant on va faire l’exo 1 pour l’épreuve mathématiques de TS »


Conclusion

N’allez pas voir ce film, lisez le livre uniquement sous la torture (la torture étant de voir le film).

Je laisse le mot de la fin à Marc.G : « Nan mais, mec, c’était de la merde ce film ! ». (merci). 

lundi 12 septembre 2011

Le suicide pour les nuls [Partie II]

II) Le lieu


On ne se suicide pas n’importe où, non non ! Il faut choisir son lieu de mort avec le plus grand soin afin de faire comprendre aux autres que vous souffrez beaucoup trop pour vivre.
Il y a deux types de lieu :
-les lieux publics, pour les fans de grands spectacles.
-les lieux intimes pour les plus timides d’entre vous ! 

Nous verrons quelques lieux types où vous pourrez entraîner votre mort précédent ainsi votre horloge biologique.


a) Lieux publics :


Le sommet d’un grand building : Enfin sommet, façon de parler, vu que le but ici est de se retrouver en petits morceaux en bas, si possible en aspergent les curieux de vos restes et si vous êtes réellement chanceux vous emporterez quelqu’un avec vous (un peu comme recevoir une merde de pigeon sur la tête mais en un peu plus lourd).
Avantages : vous passerai sûrement aux infos’. Vous pouvez faire un discours épique sur les causes de votre suicide avec des parfaits inconnus qui vous hurles « va y faits pas l’con ta toute la vie devant toi ! » (Quand j’y pense une personne de 82 ans tu peux pas lui dire ça, hum).



Une kermès (de préférence une maternelle) : Haha des cris de gamins qui hurlent puisqu’ils n’ont pas gagné leur peluche au jeux d’adresse constituant à tenir une balle dans sa main. Vous vous êtes toujours demandé « comment pourrais-je mourir et donner une pathologie psychologique à des enfants ? » Et bien voila, ce n’est pas très compliqué. Vous connaissez sans doute le cliché du gros ours en peluche à gagner dans chaque fête quelle qu’elle soit ? Je pense que vous avez compris le principe.



Un lieu de culte : Au beau milieu de fanatiques priant une quelconque déité, vous pouvez soit mourir seul « oh, il s’est sacrifié pour notre Dieu ancien, quel courage » soit emporter quelques personnes avec vous « ah ouais, vous l’aimez votre dieu bande de motherf*ckers’ ? » (Vous pouvez faire ceci si vous avez une aversion pour tel ou tel religion).


Dans un avion en direction de New York : Prenez la place du pilote, si vous savez piloter un avion, ayez un peu d’imagination.

Un théâtre : Un théâtre représentant une tragédie, je vous aide un peu Mcbeth, si j’ai bonne mémoire un personnage doit descendre sur scène depuis le haut de la scène. Combiner ceci avec la pendaisons devrait donner un effet… intéressent.


Je commence un peu à me répéter, donc je vais passer à la suite.


b) Les lieux cachés



Une baignoire : Se marie bien avec la scarification, vous aurez un colorant gratuit pour votre eau, de plus lorsque les personnes venue rendre compte de votre décès vous aurez la chance d’envoyer de l’eau croupie mélangée à vos reste directement dans la mer (ou la seine), pensez à tous ces bambins qui courent dans l’eau et boivent la tasse, hum.

Une forêt : Trouvez une clairière dans la forêt avec de préférence 13 arbres formant le cercle, peut être certains satanistes vous vouerons un culte.

Les catacombes de Paris : Ha, qui n’a jamais rêvé d’en faire parti ? Que du bonheur, des nécrophile, des gothiques, des détraquées, et toutes autres réjouissances.  Votre corps servira à assouvir de nombreux fantasmes allant du nécrophile (que je ne décrirai pas), au punk anarchiste qui votre crâne pour s’en faire un verre (viking ! skull !!) sans oublier l’étudiant en médecine qui viendra piquer quelques parties de votre corps pour poursuivre ces études. Tout un programme.


[C’est diantrement plus dur de trouver des lieux discrets, vu qu’ils sont globalement identiques]

Voici une sélection aléatoire de lieux sans forcément d’explications avec, juste des idées :

-une cabane isolée
-une usine de Hello Kitty
-un four à micro ondes
-un étale sur le marché

-un hôpital : Prenez un malade, au hasard, je conseille un patient qui a encore une grande espérance de vie, si possible de même âge, prenez sa place dans le lit et il n’y a plus qu’à attendre, le seul problème c’est que vous ne pourrez pas crier « haha j’tai bien eu ».

-le mur des Lamentations (quel nom bien choisi huh)
-un jeu de balle dans un Mcdonalds ou un Quick
-Un tombe « hey je t’ai pris ta place, blasé ? » (Original par la même occasion)



Je crois que j’ai fait le tour, prochain et dernier épisode : Les causes ! 

jeudi 8 septembre 2011

Fatal

Ouais gros t’entends, bien ta vu et tout qu’est tu veux ? Oups, désolé c’est le résultat après avoir entendu pendant 1h30 Michael Youn parler dans son film « Fatal ». Un vrai cauchemar auditif, je m’attendais pas à entendre Cyrano mais il aurait au moins pu aligner deux mots sans passer pour un pécore.

Petit résumé pour film à petit budget :

Fatal est un raper qui se définit comme le « numéro uno » (puisqu’il n’avait plus de carte dans les mains, okok), arrive alors Chris un… un.. Je n’ai pas réussi à comprendre trop ce qu’il faisait, on va dire musicien, donc Chris dit qu’il va prendre la place de Fatal.

Péripéties inutiles. 

On découvre que Fatal est un raper de fromage pour fondue, d’où son nom « lafondue » et ses origines savoyardes.

Péripéties inutiles.

Un mouton a mangé le père de Fatal.

Péripéties inutiles.

Fatal bas Chris.

Mariage inutile

Voici c’est tout c’est le film Fatal, pour que ce soit un peu plus clair je vais faire le schéma de ce film, qui est recyclé en boucle et ce depuis des années par des scénaristes trop fainéant pour essayer de trouver autre chose :


 [Un mec] est trop balèze
 arrive [un méchant] qui lui casse la gueule
 [le mec] se retire pour s’entraîner dans [la forêt]
 il rencontre [une fille] dans son voyage 
 [la fille] l’aide (même si c’est un parfait inconnu)
 [Il] revient super plus balèze et casse la gueule [au méchant] 
 [il] se marie avec [la fille de la forêt] (Si c’est un homme il devient son meilleur ami). 


Remplacer les mots entre crochets par les noms d’acteurs et de lieux de films et vous aurez bien souvent des surprises.

Par exemple Rocky III

Rocky est trop balèze
Arrive  Mister T qui lui casse la gueule
Rocky va s’entraîner sur la plage 
Apollo parle avec Rocky 
Apollo aide Rocky  (Le tigre Rocky, le tigre) 
Rocky devient super plus balèze et casse la gueule à Mister T
Rocky et Apollo deviennent meilleurs amis


Flagrant non ?


Critiques sur des passages aléatoires du film :


On sent que des efforts ont étés fait afin de créer des personnages complètement originaux et en aucun cas liés au réel, comme Athéna Novotel (soit Paris Hilton), parodie assez simple, mais dénué de tout intérêt puisqu’il n’ont pas réellement chercher à comprendre le personnage réel avant de la parodier. Je dois donc faire une petite parenthèse sur Hilton, fille qui peut paraître assez benêt à première vue mais qui à réussi à construire un assez grand empire financer avec sa réputation et ses « coups d’éclat ». Vous avez appréhendé ?   Ok, et bien oubliez ça vu que Athéna garde juste la réputation sans la stratégie commerciale derrière.

La musique française, est déjà assez mauvaise dans l’ensemble on va pas se le cacher hum ? Mais là c’est un festival, lors de la présentation de certaines musiques (pour une cérémonie) toutes les chansons sont… originales. Il faut déjà arriver à saisir les paroles, bref, ça fait mal à dire mais je préfèrerai écouter en boucler les Jonas Brother que les artistes présents dans ce film. Autre chose, c’est sensé être un festival de musique international… international… Il n’y a que de la musique française, le succès de la musique française dans le monde m’était alors encore inconnu.

The brown noise, pour les fans de South Park, ce n’est pas un phénomène inconnu, pour les autres, le bruit marron est une fréquence qui force tous ceux qui l’entendant à, hum, se détendre un peu trop. Mais quand on dit tous, c’est tous, et pas ici, vu que Fatal semble immunisé à cet effet et puisse le chanter (donc l’entendre) sans en subir les effets. Vive la Savoie.


J’ai lu quelques passages de Wikipedia pour m’aider un peu sur la critique de ce film et j’ai pu lire « Lors de la musique d'ouverture du film "Tuvaferkwa ?!" la grosse voix grave que prend Fatal peut rappeler le style de voix du rappeur Booba »

Alors déjà quand on veut faire un film qui est un temps soit peu crédible on évite de faire une référence à un raper français, et en particuliers les raper suivant : Roi Heenok, Morsay, Booba.
C’est un conseil, c’est gratuit ça me fait plaisir.


Conclusion : 

On connaissait déjà Michael Youn pour des créations très culturelles comme le Morning Live ou le massacre de la bande dessinée « Iznogoud » [d’ailleurs, le film iz-no-goud, okok]. Maintenant il y a Fatal, c’est dans la belle lignée de ce qu’il avait déjà fait, on souri sur certains passages mais on ne se roulera jamais par terre en se tenant les cotes devant ce film.
Vous pouvez le regarder pour écouter de la mauvaise musique ou encore perdre un peu de vocabulaire. On passe un moment sans réfléchir, à regarder dans un état de sommeil avancé ou de déprime pour se dire "Il y a toujours pire".

mardi 6 septembre 2011

L'incroyable histoire de Pouffyable (chapitre 0)

Je vous présente le seul et unique chapitre d'une histoire donc je n'ai absolument jamais eu la motivation de continuer, oui c'est uniquement un préambule, une petite introduction. Elle date un peu (je jouais encore a WoW à l'époque, donc très vieux). Cette histoire n'aura vraisemblablement aucune suite et restera à l'état de "bonne idée si tu y met du temps et de l'énergie". Histoire très inspiré de l'univers d'Edward Craft le livre de Pierre Grimbert (lien en bas de page). 


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Chapitre 0 : La création


 Ouah cool, le jeu se lance, je sens l’adrénaline qui monte, excitation ? La page de personnages, il n’y a rien, normal je commence, bref. Avec toutes ces races de roxxor il doit bien en avoir une pour les noobs. Ah bah voila je serai de la longue lignée des nain. Oula déjà du jeu de rôle ce jeu est formidable. Mais c’est moche !! C’est exprès, un piège fait par blizzard, il me teste. Là je dois être subtil, si tout le monde choisi nain comme premier perso, faudra en refaire un… Merde ça va être long tous ça, surtout que c’est pas réputé pour être un jeu rapide, *hum* naine ça me botte, ça fait mis noob mis roxxor. Ca me définit bien, enfin… heu … je crois.
Maintenant avec le style monstre de ma naine faut que je trouve un classe puissance et avec un méga rôle play. Alors j’ai le choix entre : guerrier, nan trop intello ; prêtre , mouai j’aime bien, je pourrai célébrer des mariages et tout on sera obliger de me recruter dans les meilleures guildes juste pour ça, mais bon je suis une naine ça marche pas ; voleur, parait que depuis la sortie du jeu ils ont pas volé un seul objet ; chasseur, bof renifler de la fiente de cobra et dormir dans l’étable je m’en passe ; paladin ,ah ouais chevalier de la lumière, on va me dérouler le tapis rouge. Aller je serais donc une naine Paladin au service de la vertu et de la lumière !!
Mais heuuuu, pourquoi ça marche pas ?? Ah oui le pseudo, alors il en faut un qui donne une classe monumentale, comme si la terre s’écroulait à mon arrivée. Après faut pas que ce soit prétentieux, sinon on va me prendre encore plus pour un noob. Eviter de faire un pseudo trop sérieux, c’est la honte assuré on va croire que je un geek qui écrit des histoires sur son personnage après… Hum, c’est dur, un truc léger sans être ridicule, qui fasse baver tout le monde mais sans prétention… Ah bah je vais taper au pif sur mon clavier ça va donner quelque chose qui s’en approche je pense. « sdqbvodpé » Ouaaaaaais enfin on ne l’a pas du premier coup aussi.
Rahhh mais en quatre heures j’ai pas trouvé un pseudo valable, dire que le monde attend son sauveur de lumière et qu’il est bloqué à trouver son nom ! C’est nul, nul ! On va faire autrement, je trouve des mots au pif dans le dico et je prend la première lettre de chaque: Pectoraux, Outre, Utopie, Fallacieux, Forêt, Yougoslavie, Abeille, Bande, Liposucions, Ethnique. Ok, c’est pas génial, mais j’en ai marre on va dire que c’est bon, je serai donc une naine paladin répondant au nom doux et subtil de Pouffyable.



http://www.elbakin.net/fantasy/livre/le-monde-d-edward-craft-1464

Ecriture d'invention (à la manière de) : Ionesco

Voici une écriture d'invention qui date de mon année de 1ère L, pas très folichon mais j'avais bien ri en l'écrivant, donc je la partage (;

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Eugène Ionesco, est un écrivain franco-hongrois [1]. Il né en 1909 en Roumanie, mais émigre rapidement vers la France en 1913, comme quoi on ne lutte pas contre le destin ! Il fit beaucoup d’allés retour entre la Roumanie et la France. Pour ce qui est de ces études, il reçut une bourse afin d’étudier en France et échapper au régime sec qui s’installe alors en Roumanie.
La première représentation de la cantatrice chauve, s’est déroulée en 1950 par Nicolas Bataille. A croire que le nom du metteur en scène était calculé ! La pièce fût reçue avec des cris de hantise de la part du public et des critiques, il ne faisait pas bon vivre pour Monsieur et Madame Smith !
Pourquoi ? Bon, je vais aller à l’essentiel, imaginez que tous les soirs, votre mari ou votre femme se mettent à vous parler de ce que vous venez de manger au dîner, allant de la façon de faire cuir le beurre, jusqu’à la qualité de l’huile du magasin d’en face de la rue saint Michel qui est mieux que celle de la rue adjacente de la rue pigeon situé à 37 degrés sud de la Belgique flamande. Tout de suite la première scène met dans l’ambiance, on pourrait croire que dans un élan de folie, Mr.Smith attrape un couteau de boucher et fasse cuire sa femme dans le four avec la bonne huile achetée dans la bonne épicerie avec le bon argent qu’est celui des Smith, mais là tout le savoir faire est de pouvoir cuire un Smith à la façon Smith, si on n’est pas Smith ça marche pas. Du coup ça semble trop compliqué et ne fît rien, enfin  il claque sa langue comme pour rappeler au lecteur que ça femme doit avoir une tare.
On enchaîne donc des situations aussi… palpitantes les unes que les autres.
On découvre que les Smith ne sont pas seuls ! En effet ils ont des amis, on ne peut qu’imaginer l’époustouflante ferveur que chaque dialogue doit créer entre madame Smith et ses amies.
Prenons un exemple de dialogue possible entre deux amies :

Madame Smith -Alalala j’ai plein de truc à faire demain t’imagine même pas, faut que j’aille manger, faut que j’aille nager, faut que j’aille chasser l’ornithorynque  et faut aussi que je fasse cuire des œufs brouillés mais réconciliés pour le petit dej.
Madame X -Moi aussi je trouve que la radio devient de plus en plus démagogues. 

Et c’est là tout l’attrait de cette œuvre, cette pièce est vicieuse, et fait perdre toutes les connexions logiques de notre cerveau, si bien que lorsque l’on sort du théâtre une envie de se supprimer nous prend (avec des radis). Mais la remise en cause de l’utilité de nos communications avec les autres est tellement chamboulée que, certaines personnes se sont arrachées la langue en signe de soutient ! Cette pièce est un peu un test d’évaluation de la résistance au suicide fait par des thérapeutes fous pour des soldats prisonniers à la guerre.
Alors oui, Ionesco est un génie de la littérature, mais comme tous les génies il à inspiré d’autres auteurs, prenons Beckett (totalement au hasard), sa pièce En attendant Godot (toujours avec le plus fou des hasard) paru 3 ans plus tard, est une autre version de la tragédie du langage de Ionesco. Mais c’est là où on voit que Ionesco est bien plus balaise que Beckett, ce dernier à lâchement profité de la brèche dans le mur de la raison que Ionesco avait ouverte pour engouffrer sa pièce.

Après tout ça, il faut aussi parler du titre de l’œuvre qui est quand même très important, la cantatrice chauve est sujet d’une réplique dans l’œuvre, on apprend par ailleurs qu’elle se coiffe toujours de la même façon.
Ce n’est pas la seule œuvre de Ionesco, mais c’est la plus célèbre car totalement novatrice, Ionesco s’est mis un point d’honneur à exposer sa version des dialogues, on assiste donc à des dialogues inutiles, dans des scènes impossibles avec des personnages naïfs à souhait. C’est le cas dans le roi se meurt par exemple.
La parole en prend un coup avec Ionesco, tel Freddy le personnage de film d’horreur, Ionesco crée un cauchemar, un cauchemar long et incohérent et les décors sur la scène sont pour ainsi dire l’appel à l’ouverture des portes de l’enfer. Le théâtre de la Huchette qui fait une représentation quotidienne de la leçon et de la cantatrice chauve est sans aucun doute bâti sur un ancien cimetière indien ou des Francs-maçons ont pratiqués des rituels sataniques afin d’invoquer le diable.

La cantatrice chauve reste quand même la plus grande œuvre de Ionesco, qui eut le sacre d’un Molière en 1989. Elle est jouée tout les soirs depuis 1957, et fait partie des pièces ayant eu le plus de représentation en France. Ceci est très fort dans le sens où cette pièce reste accessible tout en étant contestatrice. L’humour est omniprésent par le biais de l’absurde qui est le fer de lance du message de Ionesco.

La pièce est totalement intemporelle, en effet que ce soit en -50 avant Jésus christ, en 1950, ou en 2010, la parole est toujours là, et est toujours critiquée de la même façon. On ne peut pas dire que Ionesco à tord, la parole est un meuble dans notre vie, mais elle reste indispensable à notre équilibre mental.
Ionesco, Beckett et Queneau ont totalement remis en cause la parole, pour l’un d’entre eux il l’a même supprimée. La remise en cause est facile, mais comment se passer de ce confort ?

[1] : Je sais très bien qu'il est Roumain.

lundi 5 septembre 2011

Le suicide pour les nuls [Partie I]


  • Préambule :


Ca y est, tu es à mi croissance, le monde s’effondre autours de toi, tu es un ado dépressif, et tu as sûrement plein de bonnes raisons pour mettre fin à tes jours :

*La boisson énergisante que tu consommais vient d’être retirée des ventes
*Ton/ta copain/copine t’as quitté
*Tes parents sont des gens totalement has-been, ils refusent que tu te drogues, que tu boives des mélanges alcoolisés ou carrément t’empêche de sortir le soir après 2 heures (et ça c’est vraiment dégueulasse !)

Les raisons possibles pour entraîner une mort prématurée chez les jeunes « que-personne-ne-comprend-parce-qu’il-ont-vraiment-de-la-souffrance-et-nous-on-vit-dans-bisous-land ». Mais attention, jeune émo-émophile. Toi qui cherche un moyen de te tuer, bah par tes mains. Du plus traditionnel au  plus original, ton suicide est possible. Et quand bien même, après la lecture de ce tutoriel, tu seras tellement ébloui que le suicide te semblera être la seule mort viable !

      I) La méthode

Entrons directement dans le vif du sujet, il y a plusieurs façon de nous rendre service, heu… je veux dire de « mettre fin à tes jours vu que tu souffres trop et que nous on comprend rien ».

Alors, ces moyens quels sont ils ?


  • La pendaison : Très classique, le matériel est également simple à trouver, la pendaison est un bon moyen de mettre fin à ses jours (permet aussi de bander, si vous êtes un homme !).
Il vous faudra pour cela une corde, une chaîne, du fil de pêche. Ou tout autre objet permettant de faire des noeuds et se le mettre autours du coup ensuite.
Ensuite, pensez à prendre un support pour vos pieds, quel qu’il soit, tabouret ou chaise (classique) voire même siège de toilette ou siège de balançoire, tout est bon !
Pour se pendre c’est simple, tout d’abord formez un nœud coulant avec votre corde (ou autre !), avec des gestes délicats mais plein de fermetés. Ensuite attachez l’autre extrémité de votre objet assez haut pour que vous ne touchiez plus le sol (branche, poutre apparente…). Monter sur votre objet n°2, mettez l’objet n°1 autour de votre cou souffrant. Et puis sautez de l’objet n°2.
Techniquement vos cervicales vont rapidement lâcher ou vous finirez étouffé ce qui provoquera votre décès tant désiré !


  • La chute mortelle : On reste dans le domaine du rapide, simple et économique. Il faut faire attention avec cette méthode, vous pouvez finir seulement gravement handicapé !
Le matériel est inexistant, enfin si il vous faut des jambes (cul de jatte s’abstenir !) et un point de saut assez haut pour être sûr de mourir et pas seulement se casser le fémur.
Le principe est simple : vous courez, vous sautez, ce qui entraîne votre mort prématurée.


  • La scarification : Méthode très populaire auprès des « grands dépressifs » âgés de 10 à 16 ans (oui ils sont assez vieux pour avoir des raisons valables de mourir ! On ne rigole pas dans le fond !).
Pour se scarifier il vous faudra un objet tranchant, lame de rasoir, bout de métal récupéré d’une conserve de haricot vert, écran d’une console DS (…). Ensuite utilisé cet objet tranchant sur des points stratégiques de votre anatomie, comme votre avant bras ou votre cuisse. Du moins tout endroit où il y a des veines ou artères simples d’accès ! Vous verrez votre mort arrivée comme une belle amie écarlate et vous aurez le temps de maudire tous les acteurs qui ont fait que vous allez mettre fin à vos jours. Ou alors vous allez juste vous rendre compte de votre incroyable stupidité et maudire Gillet et ses lames ultras coupantes !


  • L’immolation : A l’origine cette technique de suicide n’était pas faite pour « mettre fin à trop de souffrance » mais plutôt pour exprimer sa désapprobation envers quelque chose (comme en Inde, par exemple). Cette technique entraîne une grande souffrance (à ce qui paraît, enfin, mettez votre main dans des flammes, vous pourrez vérifier avant !).
Pour vous immoler il vous faudra un liquide fortement inflammable (essence à briquet, alcool à brûler, essence), un pinceau, de préférence un corps poilu et un allume-feu (briquet, allumette, Johnny…).
Badigeonnez vous généreusement du produit inflammable avec le pinceau, puis utilisé votre outil pour le dit suicide !
Des flammes c’est joli ! Avec un peu de chances vous tuerez d’autres gens grâce à un incendie que vous aurez provoqué par la même occasion !

  • L’arme à feu : Un peu de technologie ne fait pas de mal ! Les techniques modernes sont bien pratiques pour mettre simplement et rapidement fin à ses jours.
Il vous faudra pour cela une arme à feu (un truc qui fait « pan » !). Il est très simple d’en trouver, pour plus d’aide demandez gentiment à un vigile dans une banque.
Pour vous tuer, il faut bien viser, il y a plusieurs zones mortelles, la tempe par exemple au même niveau que le front, ou bien tirez vers le haut de votre mâchoire, ou tout simplement.
votre cœur (si c’est un suicide d’amouuuuuur éternel brisé à 12 ans ! ).
Vous pouvez tuer quelques personnes avant, ce sera plus fun et vous aurez votre tête dans les JT !

  • Le suicide auditif 
Il vous faudra pour ce suicide une chaîne HIFI assez performante (ou un casque !), achetez la compil de Jutin Bieber ou encore Tokio Hotel, mettez à fond, écoutez. Le résultat devrait prendre effet en quelques secondes !
Si vous êtes fan de ces groupes, j’ai des doutes sur votre humanité, et on ne peut pas tuer la mort hein ?

  • L’overdose : Ce suicide peut se produire alors que vous ne souhaitez pas spécialement mourir (et c’est ça qui est rigolo !).
Il y a plusieurs types d’overdose, nous verrons les principales :
-L’overdose de médicament, généralement mélangés avec quelconques substances alcoolisées, cet overdose vous permet de mourir dans un delirium intensif accompagné de maux de tête. De plus il rendra très heureux votre pharmacien, et le gérant du petit casino où vous aurez acheté vos bouteilles !
-L’overdose de produits contre indiqués à la consommation : au choix : javel, détergent, coca MCDO. A forte dose vous provoquerez une scission de vos organes vitaux et vous mourez, dans la souffrance (et le désespoir).
-L’overdose de vous-même : ce qui en générale est le facteur privilégié de votre mort prématurée.



Dans le prochain article, la partie II ou choisir son lieux de mort avec sagacité. (date de publication encore inconnue)

Laughing out loud

Il y a de cela quelques temps j’ai eu approximativement 1h50 à perdre, j’ai donc regardé un film ayant eu un succès énorme dans le passé, mais que tout le monde à oublié depuis, et j’ai alors compris pourquoi, sans plus un mot je vous présente ma critique du film LoL (soit Laughing out loud).

Premièrement, je vais résumer l’essence de ce film, une jeune fille d’environ 16 ou 17 ans tout au plus, répondant au nom de Lola (ou Lol comme l’appellent ses amis). Va suivre la vie normale d’une adolescente  d’une famille favorisée parisienne, soit se droguer, essayer de coucher avec tout le monde, glander sur un banc, boire trop d’alcool, se disputer avec sa mère etc… tout cela au sujet de deux garçons soit Arthur (son ex) et Maël (le meilleur amis de celui-ci et aussi frère de sang du Vietnam, bref).

Voici l’intrigue principale, je peux également légèrement parler du reste de l’histoire, pour cela il faut d’abord diviser l’histoire en plusieurs anecdotes toutes aussi réalistes et courantes venant de la bourgeoisie parisienne. Je précise que le film débute lors de la rentrée des classes (jolie mise en abîmes huh ?).

Tout d’abord Lola (fait amusant, ses amis l’appelle Lol, mais personne ne l’appelle Lol durant tout le film, on en conclu ce qu’on veut). Lola est la copine d’Arthur, Arthur lui dit qu’il a couché avec une fille durant l’été par « curiosité », donc réaction logique elle s’invente une perte d’hymen inopiné à ce moment précis, elle aussi par curiosité et durant ces mêmes vacances, comme c’est pratique. Du coup, Maël qui est le copain sympa et qui a exactement la même tête qu’Arthur. Va au bout  de trois longues et palpitantes semaines totalement  balayer Arthur du cœur de Lola et prend ainsi une place bien méritée.

Mais ce n’est pas fini, oh que non ! (et là je vous conseilles de préparer un plein cachet d’aspirine) :  Lola et Maël ne peuvent pas se mettre ensemble, hé non, vu qu’Arthur est le frère du Vietnam de Maël ce serait super mal vu par le patron de la supérette du quartier du père de Lola !

Il y a beaucoup de personnages secondaires sans intérêts, on en retiendra que quelques uns afin de ne pas perdre tout notre potentiel cognitif.

Voici la liste rapide :

Charlotte : Enfant d’une famille riche catholique, couche avec tout le monde, bisexuelle à ses heures (avec Lola). Meilleure amie de Lola (bien qu’elle ne soit ensemble que dans 5-6 scènes dans le film). A la vertu d’avoir deux de tension et de faire des « sex cam » avec des inconnus sur internet. Tout cela quand elle n’essaye pas d’enfoncer la flûte de son frère dans son postérieur (celui de son frère).

Maël : Déjà présenté plus haut, il est un musicien née, on ne le voit jamais répéter dans le film, vu qu’il joue aux cartes jusqu’à 7h du matin, son père pense qu’il n’a pas de talent (quel réac !), heureusement à la fin on fait un échange de « smile » et hop tous les conflits sont arrangés sans discution. Que dire d’autre ? Il a eu un accident de chocapic (réel), ce qui pourrait expliquer qu’il soit un peu neuneu  et ne comprenne pas que même si « la musique c’est toute ma vie » il faut néanmoins savoir parler au moins français et un minimum d’anglais pour écrire des chansons….en anglais !!(Très beau scénario ici, il a un anglais parfait pour écrire et chanter en anglais, en revanche en Angleterre il ne peut même pas demander l’heure).

La mère de Lola (personnage tellement charismatique que j’en ai oublié son prénom) : Pour faire simple : elle divorce, mais couche encore avec son ex mari, elle se drogue en cachette, rencontre un officier de la brigade des stupéfiants, fume avec lui, finit par coucher avec et fin heureuse (pfiou, on a échappé à la vielle frustrée).

On arrête là pour les personnages, vu qu’ils ne servent à…à…rien hormis combler une histoire creuse.

Nous passons désormais à des remarques personnelles sur des passages sortis de leurs contextes. 

« K UN » : Message qui signifie pour ceux qui n’ont pas compris « vient faire une câlin avec moi dans le lit il faut qu’on parle », ou du moins c’est ainsi qu’on le comprend dans le film, j’ai cherché dans mon dictionnaire kikoulol et ce type de langage « sms » ne veut strictement rien dire. Manqué de la part des réalisateurs.

Alexandre Astier qui n’a apporté de bien à ce film que son nom, son jeu de scène lui permettant d’être le meilleur acteur il n’est néanmoins qu’un fantôme dans ce film, on le voit environ 15 secondes toutes les 40 scènes. Un vrai gâchis (sachant que j’ai regardé ce film uniquement à  cause de lui). Si vous êtes fan comme moi de l’Astier de Kaamelott : évitez ce film !


Pourquoi tous les garçons ont exactement la même tête ? Sur tous les garçons de ce film, peu se distinguent facilement (vu que volontairement mis à part). Les autres ? Mêmes fringues, mêmes coupes, mêmes traits. Quel est l’intérêt de faire ça ? Je veux dire quitte à faire de l’argent sur les pré adolescentes autant mettre des garçons de différents styles afin que toutes s’y retrouvent non ? En fait vous avez tellement l’impression de voir et revoir le même acteurs que vous avez presque l’impression d’être schizophrène.  Et là je parle des garçons mais les filles c’est pareil hein ? Peut être pas au niveau de la taille ou du visage mais en ce qui concerne le vestimentaire j’ai rarement vu des choix aussi proches les uns des autres.

Pourquoi ils sont tous riches ? Je veux dire quand tu es riche techniquement tu as une bonne éducation donc logiquement tu vas suivre normalement tes cours dans un lycée coté sans te prendre des coups de ceintures à la fin du trimestre. Mais là non, non ils sont tous teubés. Ou alors l’intelligence est devenu une maladie chez les jeunes.

Pourquoi aucun d’entre eux ne s’entend avec ses parents ? D’accord pour un ou deux c’est un défaut de communication assez visible (cf Maël), mais pour les autres ? Quel est le problème [prendre une voie d'hystérique] « oh j’ai 16 ans une maison de 200m² en plein paris des armoires pleines de fringues et des parents qui me laissent m’épanouir, quelle bandes de connards, je les hais tous ! ».


Et c’est là tout le problème de ce film, ce film est vicieux, c’est une succession de scènes sans intérêts n’ayant aucuns liens entre elles, ne reflétant aucunement la réalité (selon moi) de la majorité des jeunes en France. Et on en vient à ma principale question : Quel est l’intérêt de ce film ?

Plusieurs réponses :

a) Donner un message profond sur l’essence de l’adolescence et de la vie commune. 
b) Faire de l’argent en produisant un film.
c) La passion du cinéma.
d) [La réponse d]
e) Ouvrir le tiroir de sa cuisine.


C’est donc bien évident que 78 % des spectateurs auront choisis « ouvrir le tiroir de la cuisine », 18% « faire de l’argent avec un film », 2% « la réponse d » pour avoir reconnu la référence et n’ayant pas compris les autres réponses, 2%« la passion du cinéma » et 1% « Donner un message [blablabla] ». Je rappelle que la marge d’erreur communément admise sur des statistiques est de 1%.


Conclusion :

Film extrêmement long et décevant aux vus du casting (des adultes), le film aurait pu être super si il n’avait pas été « tiré d’une histoire vraie », aucun message ne s’en dégage et on a juste l’impression d’avoir perdu du temps (et de l’argent pour ceux qui l’ont vu au cinéma ou en dvd). C’est triste on sent qu’ils ont essayé de faire des efforts pour donner un tout cohérent mais cela reste quand même un bon gros étron à conseiller aux 10-13 ans en leur expliquant bien que c'est du cinéma.