lundi 19 septembre 2011

Tous les matins du monde.

J’ai toujours rêvé de voir un film qui me rappellerai l’intensité d’un coma cérébral, vous cherchiez aussi et bien  Alain Corneau la fait, mais il ne fût pas seul dans cette quête insensée, en effet la majeure partie du mérite revient à Pascal Quignard (auteur tellement célèbre que le correcteur automatique pense que j’ai oublié comment écrire).
Je parle évidemment de Tous les matins du monde ! Avant de parler clairement du film je dois parler du livre (collaboration des deux lascars, sortis la même année), voici rapidement un résumé :

Un musicien veuf élève ses filles et joue de la viole, il casse une chaise et aussi une viole, insulte quelques personnes et parle à une hallucination.

Petite remarque personnelle : Ce livre, hormis pour certaines marque de style et l’orthographe, aurez aussi bien pu être écrit par un gamin de 13 ans faisant une rédaction. En effet aucun saut de ligne, des phrases de tout au plus 10 mots, des enchaînements d’idées sans réels liens. Un gros bordel en somme, ennuyeux qui plus est.

J’espère que vous avez suivit car le livre se limite à ceci. La question maintenant c’est : comment ont-ils puent en faire un film ? Film qui je le rappelle, a eu un grand succès.


On passera sur le fait que le film à quelques différences avec le livre, c’est normal, une reproduction trop fidèle aurait sûrement fait s’endormir la caméra (attends, c’est possible ça ?). On à le droit à un changement de narrateur, des passages (à peu près 3) coupés, d’autres rajoutés.

Parlons d’un passage rajouté en particulier, contexte : une cuisine, deux filles, du thé, du repassage et un poisson vivant (si, si).  Cette scène remplace un passage du livre où Toinette (un des personnages) demande la charité d’une relation sexuelle à Marin Marais (un des quatre personnages, oui il n’y a que quatre personnages). Sûrement trop choquant pour l’époque (1991 sortie du film), où alors le réalisateur a essayé d’être subtil là ou l’auteur ne fait aucun effort.

Le terme film est quand même assez exagéré, personnellement un roman photo commentée en polonais aurait eu plus de charme que ça. Au bout d’un certain temps vous allez sursautez à chaque mouvement des personnages « les images s’animent ! AHHHH c’est sataneries ».

Je ne vais pas parler de tout le film puisque comme dit précédemment, il est long et… laxatif.


Revenons un peu au livre, la façon d’écrire dans ce livre est ce qu’il y a de pire, est ce que c’est ce personnage qui à parlé ou l’autre pourquoi on passe de l’art de la viole à la façon de cuire le thé ??
Autant de questions qui vont se fixer dans le fond de votre esprit, comme moi, le premier réflexe « ah mais j’vais tout lire et j’comprendrai » mais non, on comprend toujours rien. Je l’ai relu 3 fois ce livre essayant de lui donner de multiples sens et messages cachés. Et bien conclusions : n’en cherchez pas, c’est un récit tout ce qu’il y a de plus linéaire, sans aucune subtilité, écrit gros et sans aucun putain de saut de ligne. Lisez Tous les matins du monde, si vous vous êtes toujours demandé ce que c’était d’être en état végétatif. Et le pire de tout c’est que ce livre est au programme de littérature en Terminale, il y a de quoi rêver, depuis le collègue on essaye de nous faire lire des grands auteurs avec 40 analyses par page et on arrive en fin de second cycle avec, ce machin.
Quel est l’intérêt ? Je ne sais pas
« Oh con ! Faut qu’on trouve un livre avec un film pour les TL ! Oh tu sors des toilettes, t’es constipé ou quoi ? »
« Nan on ma passé un livre, et c’est le seul endroit sûr pour le lire, et encore t’as pas vu le film. »
« Hey mais c’est parfait ça je note ! Maintenant on va faire l’exo 1 pour l’épreuve mathématiques de TS »


Conclusion

N’allez pas voir ce film, lisez le livre uniquement sous la torture (la torture étant de voir le film).

Je laisse le mot de la fin à Marc.G : « Nan mais, mec, c’était de la merde ce film ! ». (merci).